Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
2 Corinthiens 5.15
Deux frères habitaient dans une ville d’Orient.
L’aîné, homme sérieux, travailleur et croyant, vivait une vie droite. Le cadet, léger et dissipé, se livrait du matin au soir à une vie de débauche. L’aîné avait souvent exhorté son frère à changer de vie, mais en vain.
Un soir, des coups violents furent frappés à la porte. Le frère aîné se hâta d’aller ouvrir. C’était son cadet qui était là. Il était pâle, tremblant, les vêtements en désordre et souillés de sang.
— Vite, cache-moi, je t’en prie. J’ai tué un homme et la police est à mes trousses !
L’aîné aimait son frère. Il lui dit :
— Donne-moi tes vêtements, je vais les mettre. Toi, mets les miens.
Il le poussa ensuite dans la chambre voisine. Peu de temps après, les policiers arrivèrent.
— C’est toi qui as fait le coup ! s’écria le premier.
— Inutile de le questionner davantage, reprit le second. Regarde ses vêtements pleins de sang ! Ils répondent pour lui !
Ils lui mirent les menottes, l’emmenèrent et procédèrent sur le champ à son interrogatoire. Aux questions qu’on lui posait, il se bornait à répondre :
— Je dois payer ce crime de ma vie et le plus tôt sera le mieux.
Le procès fut rapidement expédié et l’assassin présumé fut condamné à mort.
Avant de mourir, il demanda de quoi écrire. Il écrivit une lettre et demanda qu’on la porte à son frère, mais seulement après son exécution. Elle ne contenait que quelques mots :
— Demain, revêtu de tes habits, je mourrai pour toi. Mais toi, qui portes maintenant mes vêtements, en souvenir de moi tu devras vivre une vie comme je l’aurais vécue. Je meurs pour toi.
Ces quelques mots bouleversèrent le cadet. Il se précipita chez le juge. Celui-ci écouta ses aveux, mais déclara qu’il ne pouvait pas le faire emprisonner, son frère ayant été condamné à sa place pour ce crime.
À partir de ce jour, le frère cadet mena une vie complètement différente. C’est en vain que ses camarades de plaisir vinrent le solliciter. À chaque fois, il répondait :
— Avec les vêtements que je porte, je ne peux plus vous accompagner.
Un engagement pour aujourd’hui
Jésus, mon Sauveur, a donné sa vie pour moi, afin que, revêtu(e) de sa justice, je sois irréprochable et pur(e). Je veux être digne de son sacrifice. Que ma façon de vivre soit à sa gloire.